13e Dimanche après la Pentecôte
2ème classe
INTROÏT Psaume 73, 20.19.23
Réspice, Dómine, in testaméntum tuum, et ánimas páuperum tuórum ne derelínquas in finem : exsúrge, Dómine, et iúdica causam tuam, et ne obliviscáris voces quæréntium te. Ps. 73 Ut quid, Deus, reppulísti in finem : irátus est furor tuus super oves páscuæ tuæ ? ℣. Glória Patri.
Regardez votre alliance, Seigneur, et n'abandonnez pas pour toujours les âmes de vos pauvres. Levez-vous, Seigneur ; prenez en main votre cause, n'oubliez pas les appels de ceux qui vous cherchent. Ps. 73 Pourquoi, ô Dieu, nous avez-vous rejetés pour toujours ? Pourquoi votre fureur s'est-elle allumée contre les brebis de votre bercail ? ℣. Gloire...
COLLECTE
Omnípotens sempitérne Deus, da nobis fídei, spei et caritátis augméntum : et, ut mereámur asséqui quod promíttis, fac nos amáre quod prǽcipis. Per Dóminum.
Dieu tout-puissant et éternel, augmentez en nous la foi, l'espérance et la charité ; et pour que nous méritions d'obtenir ce que vous promettez, faites-nous aimer ce que vous commandez. Par...
ÉPÎTRE de saint Paul aux Galates 3, 16-22
Fratres : Abrahæ dictæ sunt promissiónes, et sémini eius. Non dicit : Et semínibus, quasi in multis ; sed quasi in uno : Et sémini tuo, qui est Christus.
Hoc autem dico : testaméntum confirmátum a Deo, quæ post quadringéntos et trigínta annos facta est lex, non írritum facit ad evacuándam promissiónem. Nam si ex lege heréditas, iam non ex promissióne. Abrahæ autem per repromissiónem donávit Deus.
Quid igitur lex ? Propter transgressiónes pósita est, donec veníret semen, cui promíserat, ordináta per Angelos in manu mediatóris. Mediátor autem uníus non est : Deus autem unus est.
Lex ergo advérsus promíssa Dei ? Absit. Si enim data esset lex, quæ posset vivificáre, vere ex lege esset iustítia. Sed conclúsit Scriptúra ómnia sub peccáto, ut promíssio ex fide Iesu Christi darétur credéntibus.
Frères, les promesses ont été faites à Abraham et à sa descendance. Il n'est pas dit : et à tes descendants, comme pour plusieurs, mais, comme pour un seul : et à ta descendance, c'est-à-dire au Christ.
Or je dis ceci : une alliance en bonne et due forme a été conclue par Dieu ; la Loi, venue quatre cent trente ans plus tard, ne l'abroge pas ni n'abolit la promesse. Car si l'héritage s'obtient en vertu de la Loi, ce n'est plus en vertu d'une promesse. Or c'est par une promesse que Dieu a accordé sa faveur à Abraham.
Alors, pourquoi la Loi ? Elle fut ajoutée à cause des infractions, jusqu'à ce que vienne cette descendance à qui la promesse a été faite. Elle fut promulguée par les anges, avec le concours d'un médiateur, mais il n'y a pas de médiateur pour un seul ; or Dieu est seul.
La Loi va-t-elle donc contre les promesses de Dieu ? Nullement ! Certes, s'il avait été donné une loi capable de faire vivre, c'est vraiment de la Loi que viendrait la justice. Mais l'Écriture a tout enfermé sous le péché, pour que la promesse fût accomplie en faveur des croyants par la foi en Jésus-Christ.
GRADUEL Psaume 73, 20.19.22
Réspice, Dómine, in testaméntum tuum : et ánimas páuperum tuórum ne obliviscáris in finem. ℣. Exsúrge, Dómine, et iúdica causam tuam : memor esto oppróbrii servórum tuórum.
Regardez votre alliance, Seigneur, et n'oubliez pas pour toujours les âmes de vos pauvres. ℣. Levez-vous, Seigneur, prenez en main votre cause ; souvenez-vous de l'opprobre de vos serviteurs.
ALLÉLUIA Paume 89, 1
Allelúia, allelúia. ℣. Dómine, refúgium factus es nobis a generatióne et progénie. Allelúia.
Alléluia, alléluia. ℣. Seigneur, vous avez été notre refuge de génération en génération. Alléluia.
✛ ÉVANGILE selon saint Luc 17, 11-19
In illo témpore : Dum iret Iesus in Ierúsalem, transíbat per médiam Samaríam et Galilǽam. Et cum ingrederétur quoddam castéllum, occurrérunt ei decem viri leprósi, qui stetérunt a longe ; et levavérunt vocem dicéntes : Iesu præcéptor, miserére nostri. Quos ut vidit, dixit : Ite, osténdite vos sacerdótibus. Et factum est, dum irent, mundáti sunt.
Unus autem ex illis, ut vidit quia mundátus est, regréssus est, cum magna voce magníficans Deum, et cecidit in fáciem ante pedes eius, grátias agens : et hic erat Samaritánus. Respóndens autem Iesus, dixit : Nonne decem mundáti sunt ? et novem ubi sunt ? Non est invéntus, qui redíret et daret glóriam Deo, nisi hic alienígena. Et ait illi : Surge, vade ; quia fides tua te salvum fecit.
En ce temps-là, Jésus faisait route vers Jérusalem et passait aux confins de la Samarie et de la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance puis, élevant la voix, ils dirent : « Jésus, maître, aie pitié de nous. » Voyant cela, il leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » Et il advint, pendant qu'ils y allaient, qu'ils furent purifiés.
L'un d'eux, dès qu'il se vit purifié, revint sur ses pas en glorifiant Dieu à pleine voix, et il tomba la face contre terre aux pieds de Jésus, en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain. Prenant la parole, Jésus dit : « Est-ce que les dix n'ont pas été purifiés ? Les neufs autres, où sont-ils ? Il ne s'est trouvé, pour revenir et rendre gloire à Dieu, que cet étranger ? » Et il lui dit : « Lève-toi ; va, ta foi t'a sauvé. »
OFFERTOIRE Psaume 30, 15-16
In te sperávi, Dómine ; dixi : Tu es Deus meus, in mánibus tuis témpora mea.
En vous, Seigneur, j'ai mis mon espérance ; j'ai dit : Vous êtes mon Dieu, mes jours sont entre vos mains.
SECRÈTE
Propitiáre, Dómine, pópulo tuo, propitiáre munéribus : ut, hac oblatióne placátus, et indulgéntiam nobis tríbuas et postuláta concedas. Per Dóminum.
Seigneur, jetez un regard favorable sur votre peuple et sur ses présents ; afin qu'apaisé par cette offrande, vous nous accordiez votre pardon et l'objet de nos demandes. Par...
PRÉFACE DE LA SAINTE TRINITÉ
Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere : Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus :
Qui cum Unigénito Fílio tuo et Spíritu Sancto unus es Deus, unus es Dóminus : non in uníus singularitáte persónæ, sed in uníus Trinitáte substántiæ. Quod enim de tua glória, revelánte te, crédimus, hoc de Fílio tuo, hoc de Spíritu Sancto, sine discretióne sentímus. Ut, in confessióne veræ sempiternǽque Deitátis, et in persónis propríetas, et in esséntia únitas, et in maiestáte adorétur æquálitas.
Quam laudant Angeli atque Archángeli, Chérubim quoque ac Séraphim, qui non cessant clamáre cotídie, una voce dicéntes :
Il est vraiment juste et nécessaire, c'est notre devoir et notre salut de vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant.
Avec votre Fils unique et le Saint-Esprit, vous êtes un seul Dieu, un seul Seigneur ; non dans l'individualité d'une seule personne, mais dans la Trinité d'une seule substance. Car ce que nous croyons, sur la foi de votre révélation, au sujet de votre gloire, nous le pensons indistinctement et de votre Fils et de l'Esprit Saint, sans aucune différence ; en sorte que, dans la confession de la véritable et éternelle divinité, sont adorées et la propriété dans les Personnes, et l'unité dans l'essence, et l'égalité dans la majesté.
C'est elle que louent les Anges et les Archanges, les Chérubins et les Séraphins, qui ne cessent de chanter chaque jour, disant d'une seule voix...
COMMUNION Sagesse 16, 20
Panem de cælo dedísti nobis, Dómine, habéntem omne delectaméntum et omnem sapórem suavitátis.
Vous nous avez donné, Seigneur, un pain du ciel renfermant tout ce qui plaît et toute saveur agréable.
POSTCOMMUNION
Sumptis, Dómine, cæléstibus sacraméntis : ad redemptiónis ætérnæ, quǽsumus, proficiámus augméntum. Per Dóminum.
Ayant reçu les sacrements célestes, Seigneur, nous vous demandons que nos progrès servent à l'accroissement de l'éternelle rédemption. Par...