Missel.fr

< RETOUR


Sainte Prisque, vierge et martyre

18 janvier

Mémoire

INTROÏT Psaume 118, 95-96

Me exspectavérunt peccatóres, ut pérderent me : testimónia tua, Dómine, intelléxi : omnis consummatiónis vidi finem : latum mandátum tuum nimis. Ps. 118 Beáti immaculáti in via : qui ámbulant in lege Dómini. ℣. Glória Patri.

Les pécheurs m'attendent pour me faire périr ; j'ai compris vos enseignements, Seigneur ; j'ai vu la fin de toute perfection ; votre commandement s'étend à l'infini. Ps. 118 Heureux ceux qui sont irréprochables dans leur voie du Seigneur. ℣. Gloire...

COLLECTE

Da, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, qui beátæ Priscæ Vírginis et Mártyris tuæ natalítia cólimus ; et ánnua sollemnitáte lætémur, et tantæ fídei proficiámus exémplo. Per Dóminum.

Accordez, Dieu tout-puissant, qu'en célébrant la naissance au ciel de la bienheureuse Prisque, votre vierge et martyre, nous goûtions la joie de cette fête annuelle et profitions de l'exemple d'une si grande foi. Par...

LECTURE du livre de l'Ecclésiastique 51, 13-17

Dómine, Deus meus, exaltásti super terram habitatiónem meam, et pro morre defluénte deprecáta sum. Invocávi Dóminum, Patrem Dómini mei, ut non derelínquat me in die tribulatiónis meæ, et in témpore superbórum sine adiutório.
Laudábo nomen tuum assídue, et collaudábo illud in confessióne, et exaudíta est orátio mea. Et liberásti me de perditióne, et eripuísti me de témpore iníquo. Proptérea confitébor et laudem dicam tibi, Dómine, Deus noster.

Seigneur mon Dieu, vous avez exalté ma demeure sur la terre et j'ai prié pour être délivrée de la mort qui venait sur moi. J'ai invoqué le Seigneur, Père de mon Seigneur, afin qu'il ne m'abandonne pas au jour de ma tribulation et ne me laisse pas sans défense au jour des orgueilleux.
Je louerai sans cesse votre nom et je le chanterai dans mon action de grâces, car ma prière a été exaucée : vous m'avez délivrée de la perdition et vous m'avez sauvée au temps de l'injustice. C'est pourquoi je vous célébrerai et je chanterai vos louanges, Seigneur mon Dieu.

GRADUEL Psaume 45, 6.5

Adiuvábit eam Deus vultu suo : Deus in médio eius, non commovébitur. ℣. Flúminis ímpetus lætíficat civitátem Dei : sanctificávit tabernáculum suum Altíssimus.

Dieu la protégera de son regard : Dieu est au milieu d'elle, elle ne sera pas ébranlée. ℣. Un fleuve impétueux réjouit la cité de Dieu, le Très-Haut a sanctifié sa demeure.

ALLÉLUIA

Allelúia, allelúia. ℣. Hæc est Virgo sápiens, et una de número prudéntum. Allelúia.

Alléluia, alléluia. ℣. Voici la vierge sage et l'une des vierges prudentes. Alléluia.

✛ ÉVANGILE selon saint Matthieu 13, 44-52

In illo témpore : Dixit Iesus discípulis suis parábolam me : Símile est regnum cælórum thesáuro abscóndito in agro : quem qui invénit homo, abscóndit, et præ gáudio illíus vadit, et vendit univérsa, quæ habet, et emit agrum illum.
Iterum símile est regnum cælórum hómini negotiatóri, quærénti bonas margarítas. Invénta autem una pretiósa margaríta, ábiit, et véndidit ómnia, quæ hábuit, et emit eam.
Iterum símile est regnum cælórum sagénse, missæ in mare et ex omni génere píscium congregánti. Quam, cum impléta esset, educéntes, et secus litus sedéntes, elegérunt bonos in vasa, malos autem foras misérunt. Sic erit in consummatióne sǽculi : exíbunt Angeli, et separábunt malos de médio iustórum, et mittent eos in camínum ignis : ibi erit fletus et stridor déntium. Intellexístis hæc ómnia ? Dicunt ei : Etiam.
Ait illis : Ideo omnis scriba doctus in regno cælórum símilis est hómini patrifamílias, qui profert de thesáuro suo nova et vétera.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ : l'homme qui l'a trouvé le cache et, dans sa joie, va vendre tout ce qu'il a et achète ce champ.
« Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche des perles précieuses. Ayant trouvé une perle de grand prix, il s'en va, vend tout ce qu'il a et l'achète.
« Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce. Lorsqu'il est plein, les pêcheurs le retirent et, s'asseyant sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon et jettent ce qui est mauvais. Il en sera de même à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants d'avec les justes et les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Avez-vous compris toutes ces choses ? » Ils lui dirent : « Oui. »
Il leur dit : « C'est pourquoi tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un père de famille qui tire un trésor des choses nouvelles et des choses anciennes. »


Autre évangile possible :

✛ ÉVANGILE selon saint Matthieu 19, 3-12

In illo témpore : Accessérunt ad Iesum pharisǽi, tentántes eum et dicéntes : Si licet hómini dimíttere uxórem suam quacúmque ex causa ? Qui respóndens, ait eis : Non legístis, quia, qui fecit hóminem ab inítio, másculum et féminam fecit eos ? et dixit : Propter hoc dimíttet homo patrem, et matrem, et adhærébit uxóri suæ, et erunt duo in carne una. Itaque iam non sunt duo, sed una caro. Quod ergo Deus coniúnxit, homo non séparet.
Dicunt illi : Quid ergo Móyses mandávit dare libéllum repúdii, et dimíttere ? Ait illis : Quóniam Móyses ad durítiam cordis vestri permísit vobis dimíttere uxóres vestras : ab inítio autem non fuit sic. Dico autem vobis, quia, quicúmque dimíserit uxórem suam, nisi ob fornicatiónem, et áliam dúxerit, moechátur : et qui dimíssam dúxerit, moechátur. Dicunt ei discípuli eius : Si ita est causa hóminis cum uxóre, non expédit núbere. Qui dixit illis : Non omnes cápiunt verbum istud, sed quibus datum est. Sunt enim eunúchi, qui de matris útero sic nati sunt ; et sunt eunúchi, qui facti sunt ab homínibus ; et sunt eunúchi, qui seípsos castravérunt propter regnum cælórum. Qui potest cápere, cápiat.

En ces temps-là, des pharisiens s'approchèrent de Jésus pour le tenter, en disant : « Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour n'importe quel motif ? » Il répondit : « N'avez-vous pas lu que celui qui fit l'homme au commencement, les créa homme et femme, et dit : À cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chaire ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. »
Ils lui dirent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit de donner une lettre de divorce et de la répudier ? » Il leur répondit : « C'est à cause de la dureté de vos cœurs que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement il n'en était pas ainsi. Mais je vous le dis, quiconque renvoie sa femme - sauf cas de concubinage - et en épouse une autre, commet un adultère ; et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère. » Ses disciples lui dirent : « Si telle est la condition de l'homme à l'égard de la femme, il n'est pas avantageux de se marier. » Il leur dit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. Car il y a des eunuques qui le sont dès le sein de leur mère ; il y en a qui le sont devenus par la mains des hommes ; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre, comprenne. »

OFFERTOIRE Psaume 44, 3

Diffúsa est grátia in lábiis tuis : proptérea benedíxit te Deus in ætérnum, et in sǽculum sǽculi.

La grâce est répandue sur vos lèvres : c'est pourquoi Dieu vous a bénie pour l'éternité et pour les siècles des siècles.

SECRÈTE

Hæc hóstia, quǽsumus, Dómine, quam sanctórum Mártyrum tuórum natalítia recenséntes offérimus : et víncula nostræ pravitátis absolvat, et tuæ nobis misericórdiæ dona concíliet. Per Dóminum.

Nous vous en prions, Seigneur, que cette hostie, offerte pour célébrer la naissance au ciel de vos saints, brise les liens de nos péchés et nous obtienne les dons de votre miséricorde. Par...

COMMUNION Psaume 118, 121.122.128

Feci iudícium et iustítiam, Dómine, non calumniéntur mihi supérbi : ad ómnia mandáta tua dirigébar, omnem viam iniquitátis ódio hábui.

J'ai pratiqué l'équité et la justice, Seigneur : que les superbes cessent de me calomnier. Je me suis conformée à vos commandements, j'ai haï toute voie d'injustice.

POSTCOMMUNION

Quǽsumus, Dómine, salutáribus repléti mystériis : ut, cuius sollémnia celebrámus, eius oratiónibus adiuvémur. Per Dóminum.

Comblés par les mystères du salut, nous vous en prions, Seigneur, afin que nous soyons secourus par les prières de celle dont nous célébrons la fête. Par...